Structure de l’Église orthodoxe en Belgique
Même si une présence de chrétiens orthodoxes est déjà attestée en Belgique auparavant, c’est au vingtième siècle que la majorité des chrétiens orthodoxes sont arrivés en Belgique, en provenance de l'étranger, soit suite à une émigration politique (principalement des populations fuyant l'Union soviétique), soit suite à une émigration économique (notamment des familles grecques venant travailler dans les charbonnages et les industries). Ils se sont constitués en communautés paroissiales dont chacune relève d’une juridiction épiscopale propre.
Même si une présence de chrétiens orthodoxes est déjà attestée en Belgique auparavant, c’est au vingtième siècle que la majorité des chrétiens orthodoxes sont arrivés en Belgique, en provenance de l'étranger, soit suite à une émigration politique (principalement des populations fuyant l'Union soviétique), soit suite à une émigration économique (notamment des familles grecques venant travailler dans les charbonnages et les industries). Ils se sont constitués en communautés paroissiales dont chacune relève d’une juridiction épiscopale propre.
En Belgique, comme dans le reste de l’Europe occidentale, les juridictions épiscopales orthodoxes ne sont toujours pas unifiées à ce jour, mais les différentes Églises d'origine des chrétiens orthodoxes continuent d’assurer chacune la pastorale des fidèles de Belgique, souvent en envoyant un clergé du pays d'origine. Des clergés orthodoxes parallèles sont ainsi installés sur le territoire belge; ils constituent des hiérarchies parallèles administrativement indépendantes, mais partageant la même foi.
En 1985, l 'État belge a reconnu légalement l’Église orthodoxe, avec toutes les conséquences inhérentes à ce statut de culte reconnu par l’État.
En 1988, l’État a reconnu, par Arrêté royal, la possibilité de constituer des Fabriques d’église orthodoxe, qui sont les organes responsables du temporel du culte. À ce jour, les chrétiens orthodoxes de chacune des trois Régions du pays (Région de Bruxelles-Capitale, Région Flamande et Région Wallonne) reconnaissent comme leur représentant unique, pour toutes les matières liées au temporel du culte, le métropolite-archevêque du patriarcat œcuménique de Constantinople. Le titulaire actuel est:
Son Éminence
le Métropolite Athénagoras de Belgique
Exarque du Patriarche œcuménique de Constantinople
avenue Charbo 71, 1030 Bruxelles
tél.: +32.2.736 52 78; fax: +32.2.735 32 64
e-mail: athpeck@gmail.com
Grâce à l’organisation des Fabriques d’église orthodoxe, des paroisses sont aujourd’hui établies dans toutes les Régions et Communautés du pays. Elles rassemblent des fidèles immigrés ou d'origine immigrée, mais aussi des Belges aux origines immigrées lointaines ou inconnues.
Depuis la reconnaissance légale de l’Église orthodoxe, divers autres services ecclésiaux se sont également développés, notamment un cours de religion dans l’enseignement obligatoire, des émissions concédées sur les chaînes de télévision et de radio et une aumônerie pénitentiaire.
L’Église orthodoxe étant organisée de façon plurielle en Belgique et dans toute l’Europe occidentale (plusieurs évêques se reconnaissent une juridiction sur les chrétiens orthodoxes qui vivent dans ces régions), un travail est en cours, afin de résoudre la confusion des juridictions actuelles, qui ne facilite pas la visibilité de l’Église en Belgique.
De manière transitoire, une Conférence épiscopale des évêques orthodoxes du BeNeLux a été constituée, sur la recommandation de la IV° Conférence panorthodoxe préconciliaire, entérinée par le Concile de l'Église orthodoxe réuni sur l'île de Crète en juin 2016. La Conférence épiscopale devrait réunir tous les évêques orthodoxes avec juridiction en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg; sans priver les évêques respectifs de leur juridiction directe sur les fidèles et les communautés, elle constitue un gage de concertation des hiérarchies orthodoxes parallèles.
RÉPERTOIRE DES PAROISSES ORTHODOXES EN BELGIQUE
N.B. Toutes les paroisses ne fonctionnent pas en permanence. Certaines célèbrent des offices régulièrement, d'autres pas.
Certaines juridictions canoniques proposent leur propre répertoire de paroisses.
-Archevêché orthodoxe grec du BeNeLux (patriarcat œcuménique de Constantinople)
-Archevêché orthodoxe de tradition russe d'Europe occidentale (patriarcat œcuménique de Constantinople)
-Paroisses d'Europe occidentale relevant de l'Église d'Ukraine en exil, avec siège aux U.S.A. (patriarcat œcuménique de Constantinople)
-Diocèse de Bruxelles et de Belgique (Patriarcat de Moscou)
-Diocèse de Genève et d'Europe occidentale du synode en exil de l'Église de Russie (Patriarcat de Moscou)
-Diocèse de France et d’Europe occidentale (Église de Serbie)
-Diocèse d’Europe occidentale et méridionale (Église de Roumanie)
-Diocèse d’Europe occidentale et centrale (Église de Bulgarie)
-Diocèse d'Europe occidentale (Église de Géorgie)
-Archevêché orthodoxe de tradition russe d'Europe occidentale (patriarcat œcuménique de Constantinople)
-Paroisses d'Europe occidentale relevant de l'Église d'Ukraine en exil, avec siège aux U.S.A. (patriarcat œcuménique de Constantinople)
-Diocèse de Bruxelles et de Belgique (Patriarcat de Moscou)
-Diocèse de Genève et d'Europe occidentale du synode en exil de l'Église de Russie (Patriarcat de Moscou)
-Diocèse de France et d’Europe occidentale (Église de Serbie)
-Diocèse d’Europe occidentale et méridionale (Église de Roumanie)
-Diocèse d’Europe occidentale et centrale (Église de Bulgarie)
-Diocèse d'Europe occidentale (Église de Géorgie)